Description
Ce rite prouve que le lien de mariage ancestral est plus fort qu’il n’en donne l’air. C’est un amour solide qui en sort et c’est cet amour puissant que célèbre le rite Bikus comme remède pour la guérison du survivant fortement touché par le décès de son bien-aimé. Car ce décès est en réalité le sien propre. Perdre un être aussi cher, aussi proche, partie de soi-même, devenu soi-même, c’est en quelque sorte mourir soi-même aussi. Le rite Bikus aide à surmonter cette terrible épreuve et à revenir à la vie. Ndììmbà bikus ì ye i ŋgèdà mudàa à biɓòk à nimis ńlom, i mbūs à kɛ̂ i lìɓiî lipɛ, ndi à têmb à nimis yàk nu ǹlom weē ɓa ńyonos iɓâ, tɔ̀lɛ ɓan yonôs ɓaâ yaga. Ndììmbà bikus i yè kì i ŋgèdà mùnlom à m̀ɓôk à nimis ŋwaa wadā, ndi à têmb à nimis ki ŋwàà numpɛ̄ munu i ŋ̀àmb wee ɓaa, i yɔ̀m î yɔn ɓa ńsèbel lɛ ndììmbà bìkus. Ngo Ndjeng Pout, fille et femme basaa du Cameroun, est née le 22-08-1953 à Pouma dans le département de la Sanaga maritime, Région du littoral. Elle est cadre d’assurance et a assumé les fonctions de directrice d’agences pendant deux décennies. À sa retraite, elle s’installe dans son village et entreprend une recherche sur la féminité dans la tradition basaa dont elle nous livre ici les prémices.





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