Description
Depuis quelques temps, j’ai fort à faire. Je suis occupée à essayer de sortir ma tête de l’eau. La maladie m’a terrassée d’une traîtresse prise martiale. J’ai bien cru que j’allais traverser l’Archeron, mais j’ai freiné des quatre pattes au bord du gouffre. Il s’agit à présent de remonter, vers la vie et le bonheur. Je tâche de rassembler mes forces émiettées dans mon corps, mon
esprit, mon âme. Je pourchasse le tonus dans tous les recoins de ma personne pour trouver le moyen de régénérer et d’aller au travail. Je positive et je rêve de mon nouvel espace sidéral en construction. Il faut que j’apprenne à être plus agressive, à avoir plus de cran face à la vie car pour ne pas la subir, on doit cravacher dur. Je sens sourdre en moi une audace nouvelle qui
me pousse à satisfaire les appétences de toutes natures qui dorment en moi. Je sens bruire à l’intérieur de mon âme, une ardente soif de vivre et d’azur, un besoin aigu de joie, de plaisir et de plénitude. Et comme je sens aussi des forces qui accompagnent cette pression d’ataraxie, j’ai le devoir de me rendre heureuse et de rechercher un état de complète satisfaction du corps et de l’esprit. Je suis sur le tremplin de l’espoir et j’attends beaucoup de l’avenir.
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